Zambie : Lusaka encourage le partenariat sino-africain

La Zambie veut imprimer un nouveau regard aux partenariats entre la chine et les États africains. c’est à travers son ministre des finances que le gouvernement zambien a appelé les pays d’Afrique à se forger leurs propres opinions sur l’empire du milieu et non adopter automatiquement le point de vu des pays occidentaux. Pour Lusaka, quelque soit le partenaire, la seule préoccupation des pays africains doit être l’établissement des partenariats gagnant-gagnant, loin des tractations et stratégies que divers pays mettraient en place pour la gestion des ressources africaines. Il a également rappelé qu’à l’instar de son pays, chaque Etat Africain dispose d’un cadre légal régissant les échanges commerciaux avec les investisseurs étrangers dont les chinois et n’a donc pas à se référer aux anciens colons pour ce faire. En effet aujourd’hui encore l’occident accuse la chine de ne pas respecter rigoureusement les règles de commerce international et met en garde les pays africains qui disposent de plusieurs réserves minières nécessaires au développement de la chine. Pour les observateurs ce sursaut de protectionnisme occidental concerne bien plus les intérêts occidentaux et non africains. Longtemps positionné comme chasse gardé des pays occidentaux et surtout européens, l’Afrique a permis à l’Europe se développer en comptant sur des ressources naturels à des coûts plus bas que ceux des marchés. Plusieurs contrats léonins ont été signés entre des entreprises occidentales et les pays africains sans que les gouvernements respectifs ne tirent la sonnette d’alarme. Au contraire ces entreprises ont bien souvent fait parti des délégations des grands hommes politiques en visite sur le continent noire.

Pire encore les pratiquent floues des entreprises européennes en Afrique restes courantes, particulièrement dans les secteurs d’énergie et des mines. L’appelle des autorités zambiennes résonnent donc comme un coup de cloche qui rappelle à l’Europe et à l’Afrique que les seul à se soucier réellement des populations et des ressources africaines sont les africains eux-mêmes.