Congo (RDC) : Stabilité économique

Lors d’une interview, le premier ministre congolais a affirmé que son pays jouissait aujourd’hui d’une stabilité économique, s’articulant sur les stabilités budgétaire et monétaire. Pour le premier ministre, les trois dernières années suffisent à montrer combien le pays est en train de démystifier cette pensée négative selon laquelle la monnaie nationale est condamnée à des hyperinflations et hyper-dépréciations chroniques, sans espoir de stabilisation. La conséquence directe de cette stabilisation est aujourd’hui le non recours à la planche à billet pour soutenir l’économie nationale. Les excédents budgétaires suffisent à apporter des financements sains à l’activité nationale. À la question de savoir si cette stabilité n’est pas illusoire par rapport à l’état actuel des cours des matières premières sur le marché mondiale, le chef du gouvernement congolais a rappelé à l’opinion que la contribution du secteur minier dans le PIB du pays représente environ 30%. Une part importante mais pas suffisante pour expliquer la situation. Par ailleurs, celui-ci a également signalé que le Congo n’avait pas été touché par la crise qui sévit encore en Europe. Cet état des choses s’expliquerait par la faible intégration de la RDC dans l’économie mondiale. En effet le volume des échanges entre la RDC et l’occident reste encore inférieur à 1%.

Le pays doit développer une politique économique agressive face à ses partenaires dans la mesure où il dispose de ressources humaines et matérielles à offrir. Un accroissement d’échange économique entre l’occident et le Congo permettra une meilleure intégration du pays à l’économie mondiale, quitte à en tirer les aspects positifs. Pour ce qui est de la chine, le premier ministre a insisté sur un partenariat au même titre que l’occident dans la mesure où l’empire du milieu présente une économie à forte croissance, surtout que l’occident même entretien des échanges non négligeables avec ce dernier. Nonobstant les ressources naturelles du pays sont également des facteurs déstabilisants parce qu’incitant des structures extérieurs à y semer pour en organiser un pillage notoire.