Mozambique, une économie solide

Le Fonds Monétaire International (FMI) a affirmé que l’économie mozambicaine est une des meilleures du continent avec un Produit Intérieur Brut (PIB) de 7,5% et un taux d’inflation de 2,2%. Cette tendance de l’inflation à la baisse reflète les effets d’un réajustement de la politique monétaire. Les prix des denrées alimentaires importées sont beaucoup moins chers qu’il y a une année. Le représentant de l’institution  financière internationale estime que la coopération étroite de sa structure avec le gouvernement du Mozambique est à la base de cette performance économique. La production du charbon et la reprise des exportations ont aussi été des facteurs très importants de cette prouesse. En outre les exportations et les investissements directs étrangers (IDE) sont restés forts  avec pour conséquence le renforcement des réserves des devises internationales. L’Institution de Bretton Woods exhorte toutefois aux autorités mozambicaines de profiter de cette performance pour restaurer les infrastructures, accroître la productivité agricole et donc créer des emplois. Les fonctionnaires du Fonds Monétaire International ont d’ailleurs présenté des études qui prouvent que le gouvernement peut augmenter la proportion du PIB ainsi que les canaux de la protection sociale. Ces travaux concordent avec ceux de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui estiment que le gouvernement est à même d’opérer des reformes visant à améliorer tant soit peu les conditions sociales de la population mozambicaine. De son côté, le gouvernement mozambicain a pris l’engagement de poursuivre les politiques économiques prudentes dans le cadre d’un programme appuyé par le Fonds Monétaire International. Ces politiques vont aider à préserver la stabilité économique et à maintenir  une forte croissance. Quant aux reformes sociales exigées par l’institution de Bretton Woods, le gouvernement promet de mettre en place un projet visant à augmenter les recettes fiscales de manière à booster le financement de programmes de protection sociale et de l’éducation.