Air Cemac bientôt dans les aires

Air  Cemac bientôt dans les airesLa Cemac lance enfin les travaux pour la mise en place d’une compagnie aérienne sous-régionale, l’Air Cemac. Après plusieurs années de gestation, le projet serait désormais en phase opérationnelle. C’est le ministre congolais des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande qui a annoncé la nouvelle, après les travaux du conseil d’administration de la compagnie, la semaine dernière. Aux dires du ministre congolais, toutes les questions politiques relatives à l’exécution du projet ont été résolues l’année dernière et c’est actuellement la phase opérationnelle qui est traitée. Air Cemac serait même en pourparlers avec des partenaires stratégiques à l’instar de la compagnie française Air France. Le ministre a formulé le vœu de voir les premiers vols de la compagnie être effectués cette année et faciliter les échanges aériens entre les pays de la sous-région. A l’origine, le lancement des vols devait avoir lieu au mois de janvier de l’année en cours. Suite à des retards accusés au cours des travaux, il a été reporté à une date ultérieure. Le projet Air Cemac est né depuis près de 10 ans. Après la disparition d’Air Afrique, les dirigeants de la Cemac avaient initié le projet pour pallier au vide créé. Cependant le projet a du faire face à différents rebondissements notamment la défection de certains partenaires tels que Brussels Airlines, South African Airways et Royal Air Maroc. Ces départs ont largement contribué à ralentir le projet, conduisant à des multiples reports et 10 ans après, aucun avion n’a encore pris les aires sous la bannière d’Air Cemac. Le redémarrage du projet est principalement du à la contribution substantielle de Air France qui a décidé de prendre 34% des parts dans le capital d’Air Cemac. Après Air France, l’actionnaire le plus important dans le projet reste la Banque des Etats de l’Afrique Centrale qui détient 15% des parts tandis que les 6 Etats membres détiennent chacun 5% des parts. Le reste des parts revient à des investisseurs privés de la sous-région.