Burkina Faso-Législatives : Une centaine de partis en lice

cnei-bfUne centaine de partis et de formations politiques et de candidats indépendants ont déposé leurs dossiers de candidature pour briguer les 127 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale, a-t-on appris auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Selon cette même source, c’est au dernier jour du dépôt des listes des candidatures, le samedi 1er août dernier, que les candidats se sont bousculés pour déposer leurs dossiers.

La réception des dossiers de candidatures s’est effectuée du 24 juillet au 1er août dernier. L’examen des dossiers interviendra le 6 août et leur validation en plénière est prévue pour le samedi 8 août.

Au nombre des partis ayant déposé leur listes ces législatives, figurent des anciens comme l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), le Parti pour la renaissance nationale (PAREN) et l’Union pour le progrès et le changement (UPC).

Il y a également de nouvelle formations n’ayant jamais pris part à une élection au Burkina Faso tel que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), l’Union pour un Burkina nouveau (UBN), Burkina Yirwa, etc.

Contrairement aux élections passées où l’ex-parti au pouvoir partait favori, les futures législatives s’annoncent acharnées pour tous les partis car tous sont pratiquement sur un pied d’égalité.

Aux législatives de décembre 2012, le CDP de l’ex-président Blaise Compaoré était sorti avec une soixantaine des sièges de députés sur les 127 places disponibles, suivi de loin par l’UPC de Zéphirin Diabré avec 19 élus.

Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a conduit à la chute de Blaise Compaoré et à l’incendie, puis à la dissolution de l’Assemblée nationale, c’est le Conseil national de transition (CNT) qui tient lieu de parlement depuis mi-novembre dernier.

Les futures élections couplées (présidentielle et législatives) devant mettre fin à la période transitoire au Burkina Faso, sont prévues pour le 11 octobre prochain. Quant aux municipales, elles sont annoncées pour le 31 janvier 2016.