L’OIF appelle ses membres à plus de coopération face au terrorisme

oif3Les chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Antananarivo, la capitale de Madagascar, ont clôturé ce dimanche le 16e sommet de la Francophonie, par un appel à une plus grande mutualisation de leurs actions contre le terrorisme.

Lors de la conférence de presse clôturant le sommet, Michaëlle Jean, la secrétaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a déclaré que les pays francophones « paient un lourd tribut face à cette menace asymétrique qu’est le terrorisme ».

En conséquence, il faut selon elle « une plus grande mutualisation de nos expériences, de nos moyens et de nos renseignements » pour endiguer cette menace.

« On a reçu des engagements des pays membres sur les aspects sécuritaires notamment. Mais nous sommes convaincus qu’il faut un développement économique pour asseoir la paix et la stabilité dans le monde », a plaidé de son côté le président malgache, Hery Rajaonarimampianina.

Un bon nombre de chefs d’Etat africains n’ont pas fait le déplacement pour assister à ce sommet, à l’image du président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, ou son homologue de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara.

Le président français François Hollande, qui était présent samedi pour l’ouverture du sommet, n’a pas participé à la conférence de clôture ce dimanche.

Au total, moins d’une vingtaine de présidents ou de chefs de gouvernement étaient réunis à Antananarivo, une faible affluence au regard du nombre des pays membres de l’OIF.

L’OIF a annoncé l’adhésion de l’Argentine, la Corée du Sud et la province canadienne de l’Ontario comme observateurs et de la Nouvelle-Calédonie comme membre associé, à l’issue de ce sommet. Quant à L’Arabie Saoudite qui postulait également pour le titre de membre observateur, elle n’entre pas pour l’instant dans cette liste.

L’Organisation francophone qui tiendra ses prochains sommets en Arménie en 2018 et en Tunisie en 2020, regroupe en effet désormais 84 membres dont 26  observateurs et 4 membres dits associés. La Thaïlande qui fait partie des observateurs est suspendue de l’OIF depuis le coup d’Etat de 2014.