L’essentiel du sommet du G5 Sahel à Niamey

Les chefs d’État du G5 Sahel se sont réunis le 6 février dernier à Niamey, pour faire le point sur l’évolution de la force conjointe de lutte contre le terrorisme, mise en place par le Niger, le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad.

Au cours de ce sommet qui a vu la présence de la ministre française des Armées, Florence Parly, les cinq chefs d’Etat africains ont entériné la prise de fonction du président nigérien, Ibrahome Boubakar Keita (IBK), à la tête de la force G5 Sahel, en remplacement de son homologue malien, Mahamadou Issoufou.

Un autre nigérien a été nommé au poste de Secrétaire permanent de la force G5 sahel. Il s’agit de Maman Sidikou, ancien patron de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco). Il succède à un de ses compatriotes, Mohamed El Hadj Najim, qui occupait ce poste depuis la création du G5 Sahel, en 2014.

Le sommet a également fait le point sur le financement de la force de défense du sahel. Le nouveau président a indiqué que les moyens financiers manquent toujours, pour que la force conjointe soit pleinement opérationnelle. Selon lui, sur les 450 millions d’euros nécessaires au démarrage de la force, seuls 294 millions ont pour l’instant été promis par différents contributeurs, principalement internationaux.

Le président IBK a proposé la mise en place d’un mécanisme de financement pérenne, afin de réduire la dépendance vis-à-vis de ces partenaires extérieurs.

Les chefs d’État du G5 Sahel se retrouveront le 23 février à Bruxelles, pour participer à une conférence des donateurs, dont ils espèrent qu’elle permettra enfin de boucler le budget de leur force.