Football: Rabat et Abidjan veulent offrir à l’Afrique, sa deuxième coupe du monde

fifa-civ-marocUne nouvelle phase finale de la Coupe du monde de football sur le continent africain? Le Maroc veut bien y croire. Après ses tentatives en 1998, 2002, 2006 et 2010 pour accueillir cette prestigieuse compétition, le Royaume a décidé de présenter encore sa candidature pour l’édition de 2026.

Mais cette fois-ci, le royaume du Roi Mohammed VI ne sera pas seul. Selon la presse marocaine, le pays formera un tandem avec son grand allié d’Afrique de l’ouest, la Côte d’Ivoire, et son voisin d’Europe, l’Espagne.

Le royaume chérifien, figure de proue du projet, a d’ores et déjà obtenu l’accord de la Côte d’Ivoire pour se joindre à sa candidature. Du côté de l’Espagne, les discussions sont en cours.

«Pour contrer la candidature de l’Amérique du nord (USA-Mexique-Canada), le Maroc est obligé de s’appuyer sur un ou deux pays européens pour mettre toutes les chances de son côté et aider l’Afrique à organiser sa 2ème Coupe du Monde», commente la presse locale à Rabat.

Le choix de la Côte d’Ivoire a été une alternative au retrait du Portugal, avec qui le Maroc avait auparavant envisagé de présenter sa candidature. Le Portugal aurait évoqué la crise économique qu’il traverse pour se retirer du projet.

La Côte d’Ivoire présente d’importants atouts en raison de sa croissance économique remarquable et des infrastructures qu’elle gardera de l’organisation des Jeux de la Francophonie en 2018 et de la CAN 2021. C’est donc un choix stratégique qui viendra apporter un plus considérable à l’armada infrastructurel dont dispose déjà le Maroc. Un choix, qui témoigne encore une fois, des bonnes relations liant les deux pays.

Très attaché au sport en général, et au football en particulier, le Roi Mohammed VI entend marquer un grand coup avec cette candidature qui, si elle venait à être sélectionnée, sera très symbolique et honorifique pour le continent noir.

L’édition 2026 de la coupe du monde FIFA sera très suivie, car elle marquera le début de l’application du schéma à 48 équipes à une phase finale du mondiale de football, avec probablement une dizaine de sélections pour représenter l’Afrique.