Namibie : l’industrie de l’uranium et l’insatisfaction des Employés

La question  de rémunération qui avait fait l’objet d’une grève de trois jours en juillet dernier refait surface au sein de Rio Tinto un groupe minier multinational anglo-australien. En effet, 1200 des 1600 travailleurs sont membres de l’union des mineurs de Namibie (MUN).

Ils ont voté pour une grève cette semaine qui débutera ce vendredi pour protester contre les différences de primes entre les travailleurs et les agents de la direction. Le représentant de la succursale a informé  qu’ils n’obtiennent rien si les objectifs de productions ne sont pas atteints pourtant dans la même situation, ceux qui les dirigent obtiennent des bonus. Cela est injuste pour la personne qui pousse la brouette a-t-il déclaré. Lors de sa rencontre avec la direction, le syndicat a avoué qu’ils espéraient trouver une solution qui éviterait la grève et que les employés avaient perdu toute motivation.

L’autorité a affirmé qu’il existe au sein de l’entreprise, deux différents régimes indicatifs pour les travailleurs et que la direction n’est pas disposée à se plier aux exigences de l’Union qu’il qualifie de déraisonnable. Il serait irresponsable de ma part ou de toute mon équipe de gestion de simplement adhérer aux exigences déraisonnables et contraire aux principes des affaires a-t-il ajouté. Les employés réclament une somme de 3000 dollars namibiens soit environ 390 dollars US en plus des 11 000 dollars Namibien environ 1430 dollars US  que chacun a déjà reçu.

Rossing a produit environ huit millions de livres d’uranium l’année dernière. Rio Tinto détient une participation de 68,6% dans la mine. Si Ce problème de rémunération dont les discussions ont toujours été lourdes n’est pas résolu, la grève nuirait d’avantage à la sortie de Rossing dont la production a été frappée en début de l’année par les abondantes pluies.