Île Maurice : le textile mauricien reste robuste

textileParmi les secteurs qui ont résisté à la crise de ces dernières années, l’industrie du textile en île Maurice prend les devants. Pour l’année dernière, les experts craignaient que la crise de la zone euro, une des principales destinations du textile mauricien, puisse avoir des effets néfastes sur les exportations du pays. Les produits textiles en provenance de l’île sont plus compétitifs que ceux de l’Europe, avec des prix 30 à 50% moins cher pour des qualités proches. Les chiffres clôturant l’année sont claires, les exportations du secteur ont connu une croissance d’environ 1,4%, passant de 776 millions de dollars l’année écoulée à 787 millions de dollars l’année passée. Sur les trois produits phares du pays, à savoir les chemises, les pantalons et les T-shirt, seul le troisième à connue une régression de 12%. Les T-shirt sont les premiers produits d’exportation dans le secteur du textile mauricien. Pour l’année qui vient de s’achever, ils ont rapportés près de 226 millions de dollars au pays, contre 257 millions l’année d’avant. Les chemises par contre sont en progressions, elles ont rencontré un franc succès et ont permis au pays de ramasser près de 190 millions de dollars de recettes. D’autre part, les exportations des pantalons ont également été positives avec près de 143 millions de dollars de recettes. Selon l’office chargé de la promotion du textile, ces résultats satisfaisants sont le fruit d’une bonne stratégie. Au cours de l’année dernière, l’office avait organisé 14 manifestations promotionnelles avec des foires internationales à la clé. Les rencontres directes entre acheteurs et vendeurs ont permis de garder les produits mauriciens sur le marché international. En outre, l’agence avait organisé des missions de prospection pour acheteurs étrangers ainsi que divers ateliers de travail. Pour réussir sa révolution économique, le pays s’est lancé dans une diversification économique en développant les secteurs du textile, des nouvelles technologies et des services financiers. Cette transformation a permis à l’Etat insulaire de compter parmi les pays les plus avancés d’Afrique subsaharienne.