La Présidence sud-africaine a exprimé ce dimanche 22 juin, sa «profonde inquiétude» autour de la guerre lancée le 13 juin dernier par Israël contre la république islamique d’Iran, et aggravée par l’implication les forces armées des États-Unis dans ce conflit, à travers des frappes aériennes américaines contre trois installations nucléaires iraniennes.
La «plus sincère espérance» de l’Afrique du Sud est que le Président américain, Donald Trump utilise son influence et celle de son gouvernement pour «amener les parties à privilégier la voie du dialogue pour résoudre leurs différends», a plaidé la Présidence du pays qui préside en 2025, le G20.
Aux yeux de Pretoria, Américains, Israéliens et Iraniens doivent «laisser à l’ONU l’opportunité et l’espace nécessaires pour conduire une résolution pacifique» de leur différend à travers notamment, l’inspection et la vérification des activités d’enrichissement d’uranium et des capacités nucléaires globales de l’Iran.
Pour rappel, dans la matinée du dimanche 22 juin, le Président américain, Trump a annoncé au monde des frappes «très réussies» contre des sites nucléaires iraniens, dont celui de Fordo, via l’utilisation de bombes anti-bunker et des missiles de croisière.
Plusieurs Etats d’Afrique ont émis ces derniers jours, des craintes d’un conflit généralisé dans la région du Moyen-Orient, suite à ce nouveau bras de fer de plus en plus meurtrier entre Israéliens et Iraniens aggravé par l’intervention militaire des Etats-Unis.