Le président de la Commission de la CEDEAO a annoncé lundi, le retrait au plus tard dans un an, des troupes de la CEDEAO, déployés il y a quatre ans en Guinée-Bissau, au lendemain du coup d´Etat ayant renversé le président Raimundo Pereira, en avril 2012.
Marcel Alain de Souza, qui préside la Commission de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), s’exprimait au sortir d’une audience avec le Premier ministre Baciro Dja. «Le contingent ne peut pas rester éternellement en Guinée-Bissau. Cela nous coûte cher et de plus en plus de chefs d’Etat m’ont demandé d’organiser la démobilisation », a déclaré de Souza.
«C’est sur cela que nous avons travaillé, prolonger leur séjour d’un an pour que la situation de sécurité soit renforcée», a-t-il ajouté.
La mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau, baptisée Ecomib, a été déployée en mai 2012 dans le but d’aider à sécuriser le processus de transition politique dans ce pays, s’occupant notamment de la protection des personnalités et des édifices publics.
Le président de la Commission a rassuré que la CEDEAO entraînerait sous peu, une partie de l’armée bissau-guinéenne. «Dans un délai de six mois, nous allons former des hommes capables de remplacer l’Ecomib qui pourra entamer son retrait progressivement», dixit de Souza. La mission Ecomib est composée d’environ 550 hommes, originaires du Nigeria, du Burkina, du Sénégal, du Togo et du Niger.