Des braconniers au Malawi dont des Chinois écopent de 11 ans de prison

La Justice au Malawi vient de condamner à 11 ans de prison, neuf personnes reconnues coupables de braconnage et trafic d’animaux de la faune sauvage et de leurs organes.

Les condamnés, sept Chinois et deux complices africains, sont membres d’une organisation criminelle impliquée dans le trafic d’espèces protégées. Ils avaient été arrêtés en 2019 à la suite d’une action coordonnée de la police et du département de la faune sauvage, rattaché au ministère malawite des Ressources naturelles.

Ils sont reconnus coupables notamment de « trafic de défenses d’éléphants, de cornes de rhinocéros et d’écailles de pangolins ». Dans sa décision rendue ce lundi, le tribunal de Lilongwe a condamné le Chinois Yunhua Lin, considéré comme le cerveau du groupe, à 11 ans de prison pour «possession illégale d’une corne de rhinocéros et d’une arme». Son épouse, Quin Hua Zhang, a écopé de la même peine.

Deux autres Chinois ont été condamnés à sept ans de prison chacun pour possession illégale de cornes de rhinocéros, et trois autres à six ans, pour possession illégale d’écailles de pangolin et travail sur l’ivoire.

Deux Malawites membres de cette organisation, ont écopé chacun d’une peine de prison d’un an et demie pour possession illégale d’ivoire gravé et de dents d’hippopotames.

Le directeur du département de la faune sauvage de Malawi a salué «une victoire» pour son pays, où l’organisation incriminée opérait depuis «au moins une décennie».