Le trafic aérien africain : une occasion saisie par Brazzaville

La hausse du marché du trafic aérien au niveau mondial est manifeste et l’Afrique n’est pas en reste. La demande régionale très forte a incité Brazzaville à améliorer la sécurité aérienne de son aéroport et à se doter d’un hub à vocation régionale et internationale, capable d’accueillir les gros porteurs.

Brazzaville ne compte qu’un million d’habitants. Mais son aéroport international, Maya Maya, a une capacité de 450 000 passagers et est desservi par plusieurs compagnies aériennes internationales et régionales : Air France, Royal Air Maroc, Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Emirates, Interair South Africa, Air Mali, Taag.

Brazzaville vise donc une croissance de son trafic aérien, mais avec comme souci majeur la sécurité. Un colloque sur la sécurité du transport aérien en Afrique francophone s’est ainsi tenu à Brazzaville le 10 septembre 2010 afin d’améliorer les conditions de l’aéronautique. Ce colloque a regroupé des décideurs politiques, des acteurs du service de l’aviation civile, des compagnies aériennes et des opérateurs financiers. Il a eu pour objet la formation des pilotes et du personnel technique, la réparation et la maintenance, les incidents et les accidents, et les transactions financières et commerciales.

Et tout ceci n’est qu’un début pour l’Etat congolais qui envisage d’ici un an le réaménagement complet de l’aéroport de Maya Maya qui pourra traiter jusqu’à 2 millions de passagers par an. 5 passerelles télescopiques, une seconde piste d’atterrissage de 3 300 mètres de long vont constituer une nouvelle aérogare avec un hôtel de grand standing. Le coût total de ce projet s’élève à près de 150 milliards de francs CFA, soit 228 millions d’euros.