Sao Tomé et Principe: Héliades s’installe sur l’ile

Une bonne nouvelle pour l’économie du Sao tomé est tombée hier à Paris. C’est au cours du salon du chocolat qui s’y est tenu que la société Héliades a annoncé sa descente sur l’ile chocolat. Après la Grèce, le Brésil et le Cap vert la multinationale européenne ouvre aujourd’hui ses portes sur l’île et espère attirer plusieurs visiteurs vers les sites et paysages naturels qu’offre l’Etat insulaire. Sao Tomé et Principe est un petit Etat africain au golf de guinée, constitué de 2 îles, et présentant des potentialités touristiques qui attirent depuis peu l’attention et font naître beaucoup d’espoir pour son développement. Le pays a un climat de type équatorial, son soleil présent durant toute l’année avec des reliefs volcaniques et des plages à perte de vue, le pays peut développer plusieurs activités touristiques et devenir un pôle international engrangeant de nombreux curieux sur la planète. Les autorités du pays comptent particulièrement sur la nature et l’authenticité de la culture locale pour impressionner les touristes. En effet le beau temps et une verdure luxuriante rappellent vaguement les destinations paradisiaques des cartes postales. À ce jour le pays comptent en moyenne 7000 visiteurs dont 1500 français qui viennent, chaque année, pour des raisons touristiques. Les représentants d’Héliadès se disent confiant. Ils se sont fixés pour objectif d’attirer au moins 500 visiteurs cette années vers l’île verte et pense en faire venir beaucoup plus pour les années qui viendront. La société est connue pour ses bons résultats dans le domaine du tourisme, au cap vert par exemples elle canalise en moyenne 20000 clients par an.

Heliadès envisage à long terme affréter une ligne hebdomadaire vers ce pays par le biais de XL Airways, la branche aérienne du groupe. Avec un PIB d’environ 250 millions de dollars l’économie du pays repose sur l’agriculture, essentiellement sur la production de Cacao, et l’aide internationale. Par ailleurs des récentes études font état de possibles réserves d’hydrocarbure, ce qui ne manque pas de souffler un peu d’espoir.