Les maux de la pêche camerounaise au cœur du programme ACP-FISH II

Douala, la capitale Camerounaise abrite depuis le mardi 22 mars, le séminaire ACP FISH II regroupant tous les pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Ce programme est financé par l’Union Européenne et a pour but de contribuer à une gestion durable et équitable des pêches en vue de lutter contre la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire dans ces pays.

La question de la pêche au Cameroun est l’un des principaux sujets au cœur de ce séminaire. En effet  et selon M. Oumarou Njifonjou,  coordonnateur régional du programme , la production maritime du Cameroun en ce qui concerne la pêche est de 60.000 tonnes de poisons par an dont 8.000 tonnes de poissons issues de la pêche industrielle, 500 tonnes de crevettes et le reste de tonnage est issue de la pêche artisanale. Il ajoute  que la pêche telle que pratiquée au Cameroun est minée par de nombreux maux dont la piraterie maritime, la sous-production, la pêche illicite et sans autorisation. Il y a aussi l’absence de gestion des ressources aquatiques du pays. M. Gustavo Miranda, coordonnateur du programme et représentant de l’Union Européenne a declaré que la pêche joue un très grand rôle dans la création des richesses nationales du Cameroun mais, du fait de la non exportation de ces produits de pêche sur le marché international, le Cameroun perd chaque année 10 milliards FCFA (22 000 000  dollars).

Enfin, les travaux de l’atelier qui a été finalisé hier, portent sur le suivi de la mise en œuvre de 9 projets nationaux et régionaux. Le Cameroun est bénéficiaire de cinq projets dont trois projets nationaux et deux projets régionaux.