Mali : L’heure est à la réconciliation.

reconciliationL’étau se resserre autour du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, en ce qui concerne la résolution de la crise au nord-Mali.
Alors que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) clame son rôle dans la gestion de cette crise, l’opération française dite « Serval » prépare son retrait de la scène malienne. Ainsi, il est de tout intérêt pour le régime d’IBK de recourir à la négociation avec les rebelles en vue d’une issue qui soit acceptable pour toutes les parties. C’est la raison pour laquelle le Président de la République du Burkina Faso a effectué,  lundi, une visite officielle à son homologue du Mali.
Se déclarant confiant dans une solution pacifique aux conflits qui agitent cette région africaine depuis des mois déjà, Blaise Compaoré a démenti toute accusation de soutien à la rébellion. Il a également exprimé son désir de relancer les relations de bon voisinage entre les deux pays.
En rappel, les rapports entre ces deux voisins historiques a connu un froid en raison de la supposée implication du président burkinabé dans le développement des activités des extrémistes.Inquiet du regain de tension dans le nord, M. Blaise, en sa qualité de médiateur mandaté par la CEDEAO, a souligné qu’il n’y a désormais qu’une priorité pour le Mali et ses alliés, à savoir le respect, par les parties, de l’accord signé dans la capitale burkinabé, qui  prévoit, entre autres, l’organisation administrative des régions du nord, le désarmement des groupes armés et la réorganisation des forces de Défense malienne.
Bamako a signé un texte auquel il doit formellement s’en tenir pour ramener la paix sur l’ensemble de son territoire.