La communauté de l’Océan Indien face aux catastrophes naturelles

cycloneLes pays du Sud et accostant sur l’Océan Indien sont en train de réfléchir sur les voies et moyens qui permettront de maîtriser  si non d’atténuer les conséquences dramatiques liées aux caprices de la nature. En effet, les Seychelles, la Réunion, les Comores,  l’île Maurice ou encore le Madagascar ont connu des dégâts considérables avec les pluies torrentielles qui sévissent depuis quelques mois.

Pour la communauté de l’Océan Indien, le minimum à faire reste le partage des informations ainsi que la formation des populations à la gestion des crises en cas de catastrophe naturelle. Ces formations permettront à la population de réagir de manière appropriée et d’éviter les pertes liées à la panique. Sur le plan financier, une évaluation a permis de mettre un chiffre sur les conséquences des catastrophes naturelles. Sur les 30 dernières années, La communauté de l’Océan Indien aurait perdue près de 2,8 milliards de dollars suites aux dégâts causés par les catastrophes naturelles.

Le plus grand perdant est Madagascar qui aurait perdu plus de 1,7 milliards de dollars. En deuxième position vient la Réunion dont les estimations de pertes s’élève à environ 710 millions de dollars, suivi de l’Île Maurice avec près de 421 millions de dollars. Les Comores et les Seychelles viennent par la suite avec beaucoup moins de dégâts que les précédents. Les pertes estimées pour ces deux pays sont respectivement de 43 millions et 32 millions de dollars.

Bien que la première cause de ces dégâts demeure la nature, les experts de la région sont convaincus que l’action de l’homme reste non-négligeable dans l’évaluation des dommages causés. Il faudrait donc, en amont, intégrer une politique de réduction de risque dans la planification des stratégies de développement durable et l’aménagement du territoire. Cela permettrait de limiter les pertes en vies humaines et celles en matériel et biens. La communauté a initié un projet nommé projet « Risques naturels ». Le projet financé à hauteur de 2,6 millions de dollars met l’accent sur le coté préventif tout en développant la gestion des risques et la réaction en cas de catastrophe naturelle.