L’Afrique à l’école des fonds souverains

Intelligence-financière-et-fonds-souverainsLes pays Africains ont appris à l’école des pays du golfe et de la Chine, désormais les fonds souverains sont monnaies courantes sur le continent noir. En effet, rien qu’au cours des deux dernières années, 15 pays africains ont mis en place des fonds souverains.

Selon le spécialiste de la question JPMorgan Asset, le continent devrait voir une multiplication de la chose dans les années à venir. Deux facteurs majeurs expliquent cette soudaine prolifération de fonds souverains, il s’agit de la hausse des prix des matières premières ainsi que la croissance des réserves de change.A titre d’exemple, le cours moyen du cuivre a été multiplié par quatre sur les dix dernières années, et celui de l’or a connu une croissance de 300% sur la même période. Sur la liste des ressources pourvoyeuses des fonds, l’or noir conserve sa première place.

Dans cette optique le plus grand fond reste celui de l’Algérie, avec un somme de 77,2 milliards de dollars. Ces fonds souverains crées en Afrique ont pour but de renforcer les capacités de l’Etat à soutenir et à financer des projets d’envergure en matière d’infrastructure et de développement en général. Pour les observateurs, cette initiative est plus que louable, mais elle devra faire ses preuves.

Les pays africains ont eu plusieurs occasions d’orienter correctement les fonds dégagés par leurs ressources naturelles mais la corruption et le détournement de fonds a souvent eu raison de ces bonnes intentions. Un effet de mode est en vogue, il reste à voir combien d’entre eux s’inscriront dans la durée et comment ceux-ci les utiliseront par la suite.