Angola : le seuil minimal de coparticipation exigé par le crédit Agricole

Les programmes créés depuis l’an dernier pour lutter contre la pauvreté en Angola se montrent de plus en plus exigeants à l’égard des bénéficiaires. En effet, tous les adhérents au programme de crédit agricole d’investissement devront désormais verser une contribution allant de 2,5 à 10 pourcent sur le montant dont ils aimeraient bénéficier.

Lors d’une conférence de presse sur le bilan d’exécution du programme du crédit agricole de campagne et d’investissement Mr Joao, un membre du comité de coordination du crédit agricole, a précisé que cette exigence aurait pour but d’engager et responsabiliser les potentiels débiteurs et pouvoir faire face aux éventuels risques liés aux crédits tels que l’insolvabilité de certains emprunteurs suite à un échec du projet concerné.

Pour pallier à ces problèmes les responsables du projet pensent que les entrepreneurs sollicitant un crédit devront se baser sur des projets types prédéfinis par les banques, cependant les clients souhaitant présenter leurs propres projets devront présenter une étude de faisabilité sur base de laquelle il sera évalué. MR Joao a rappelé que la BDA prioriserait les projets conçus pour des zones dotées de potentialités agro-pastorales reconnues.

 A côté de cette coparticipation, le crédit agricole d’investissement mets en place une série d’exigences par rapport au taux d’intérêt qui est de 6,7%, une période de carence de trois ans accompagné d’une période de remboursement allant jusqu’à cinq ans et donc un amortissement de la dette jusqu’à huit ans. Et pour couronner le tout le montant du crédit ne doit pas dépasser cinq cent mille dollars comme l’a expliqué Mr Joao Cunha.