La nouvelle vient de tomber, François Hollande, le président français a annoncé lundi soir qu’il se rendra en République Démocratique du Congo pour le sommet de la francophonie en octobre de cette année. L’annonce a retenti comme un coup de tonner pour les militants de l’opposition à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Ces derniers mois un doute planait sur la tenue du sommet à Kinshasa. Au cas contraire certaines associations espéraient que la France boycotterait le sommet en y envoyant un délégué et non son chef d’Etat. Plusieurs mouvement de revendication sont allés jusqu’à saisir la justice française pour empêcher la tenu du sommet, arguant que l’actuel régime ne répondait pas aux exigences d’un Etat de droit. Le cabinet du président français avait laissé entendre que celui-ci examinait la situation humanitaire et démocratique en RDC avant de s’y rendre. C’est dans ce sens qu’il avait envoyé à Kinshasa Yamina Benguigui, la ministre française déléguée à la francophonie. Pour les détracteurs du régime Kabila, la tenue du sommet à Kinshasa avec la présence du président Hollande constitue une légitimation de l’actuel homme fort Congo. Aujourd’hui encore le leader de l’opposition, Monsieur Etienne Tshisekedi, conteste les résultats des élections et se considère comme le président élu de la RDC. Sur le plan économique la tenue du sommet est une aubaine pour le pays.
En effet elle a permis de booster l’activité économique de la capitale avec les 6000 invités qui devront y séjourner. Par ailleurs plusieurs travaux d’aménagement ont été réalisés pour que la ville soit prête à accueillir dignement ses hôtes.