Davos 2019 examine les défis mondiaux à l’ère de la 4ème révolution industrielle

Le Forum économique mondial (WEF), qui s’est ouvert ce mardi 22 janvier à Davos, en Suisse, discute de la Mondialisation 4.0, terme qui désigne une nouvelle vague de mondialisation dans un monde numérique.

Plus de 3.000 participants, dont 60 chefs d’Etat et de gouvernement, 40 dirigeants d’organisations internationales, des élites du commerce ainsi que des personnalités du milieu des affaires de la planète, échangent autour du thème “Mondialisation 4.0 : façonner une architecture mondiale à l’ère de la quatrième révolution industrielle”.

Pour ces participants, il s’agit d’examiner de près tous les défis mondiaux et façonner le futur de la planète. Dans un monde de plus en plus interconnecté, la mondialisation 4.0 doit être centrée sur l’humain, plus inclusive et plus durable, a indiqué, à la cérémonie inaugurale, le fondateur et président exécutif du WEF, Klaus Schwab, mettant l’accent sur les questions environnementales.

Selon le WEF, la mondialisation a permis la croissance et le développement au niveau international, mais elle a également engendré des inégalités excessives, c’est pourquoi les futures actions doivent se concentrer sur l’humain, explique Schwab.

Pour la prochaine vague «Mondialisation 4.0», les dirigeants devront tirer des leçons des erreurs du passé, construire des sociétés plus inclusives et mieux protéger les communautés vulnérables, précise le Forum économique mondial.

Il faudra que la gouvernance au niveau des entreprises, des gouvernements et du monde «s’adapte suffisamment à ce nouveau contexte économique, politique, environnemental et social», ajoutent les organisateurs du Forum.

«Nous ne sommes qu’au début de la Mondialisation 4.0 et ne sommes pas du tout préparés à l’ampleur du changement auquel nous sommes confrontés», a souligné Klaus Schwab, avant de poursuivre que «nous continuons d’aborder les problèmes de la mondialisation avec un état d’esprit dépassé. Des changements mineurs sur nos actuels processus et institutions ne suffiront pas».