Tchad : optimiser les ressources du PNUD et maximiser les financements

Logo PNUDLe gouvernement tchadien et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) viennent de publier conjointement un document sur les activités de l’organisation l’an dernier. Il en ressort qu’au cours de l’année dernière, le PNUD a dépensé environ 5 millions de dollars en faveur du Tchad ; c’est à l’occasion de la revue annuelle du plan d’action relative à la période 2012-2013 que les deux parties ont fait part de leurs travaux. Selon le document, 70% des dépenses s’inscrivent dans la poursuite du précédent plan cadre pour l’aide au développement (CPAP), à savoir des appuis aux cycles électoraux et aux micro-finances, des financements d’enquêtes techniques et déminages ainsi que l’entretien du Parc naturel de Manda. Une partie importante de l’aide a été consacrée à de l’assistance technique internationale. N’Djamena et le PNUD pensent à terme, mettre en place une stratégie qui permettrait de réduire au maximum l’intervention de cette assistance technique internationale parce qu’elle représente une charge non négligeable. En effet, les indemnités des experts consultés sont élevées, sans compter les primes de risques liées à la situation du pays. A l’avenir, pour optimiser les ressources du PNUD et maximiser ses financements dans des réalisations plus concrètes, bénéficiant à la population tchadienne, il faudrait capitaliser sur les expériences passées et ne solliciter que ponctuellement une assistance technique internationale. Le plan d’action du PNUD au Tchad, pour la période 2012-2015, s’oriente principalement vers 4 axes.

Le premier est bonne gouvernance économique et promotion de l’emploi, le second axe concerne l’énergie, l’environnement, le développement durable et le capital humain. Le troisième pilier du plan d’action est celui de la gouvernance démocratique et le dernier axe touche à la consolidation de la paix et au développement durable. La réalisation de ces objectifs nécessitera un financement global d’environ 85 millions de dollars dont le tiers sera financé par les ressources propres du PNUD.