La CEDEAO veut des élections libres, démocratiques et pacifiques.

ohadaUn sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest s’est tenue samedi pour faire le point sur la situation dans les pays de la région se préparant à organiser des élections, à savoir le Burkina, la Côte d’Ivoire et la Guinée, et pour examiner les derniers développements de la situation politique en Guinée Bissau.

A l’occasion de ce sommet extraordinaire, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a souligné la nécessité, pour tous les Etats membres qui sont en période électorale,  de créer les conditions favorables à la tenue de scrutins ‘’libres, démocratiques et pacifiques’’.

Réunie samedi à Dakar l’organisation sous régionale les a encouragé par ailleurs à privilégier «  le recours au consensus, en cette période cruciale de consolidation de la paix et de la bonne gouvernance » , selon le communiqué final.

Plusieurs pays membres de la CEDEAO organiseront cette fin d’année les élections présidentielles. Il s’agit notamment du Burkina Faso, la Cote d’ivoire et la Guinée.
A cet effet, le  sommet a instruit la Commission de la CEDEAO de poursuivre son appui à ces trois pays et de mettre en œuvre toutes les mesures susceptibles d’assurer la réussite des élections prévues dans ces pays au cours du mois d’octobre 2015.

Après avoir examiné le rôle et le fonctionnement des commissions électorales indépendantes dans l’organisation des élections dans la zone CEDEAO , la Conférence a instruit la Commission afin de procéder à une évaluation critique de l’ensemble des organes en charge des processus électoraux et de lui faire un rapport à une prochaine rencontre.

Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui ont effectué le déplacement à Dakar ont réaffirmé leur attachement aux principes démocratiques. Ils ont également dit leur engagement à continuer de travailler sans relâche pour assurer la tenue d’élections libres, crédibles, transparentes et pacifiques dans la région.

Huit chefs d’états ont pris part à ces travaux. Il s’agit notamment d’Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Thomas Yayi Boni du Bénin, Faure Gnassingbé du Togo, Alpha Condé de la Guinée, José Mario Vaz de la Guinée Bissau, Ibrahima Boubacar Keita du Mali, Michel Kafando du Burkina et Macky Sall du Sénégal.