Le Burundi : Rénovation des politiques managériales des businesses

Comme la plupart des pays  frontaliers qui l’entourent  (Rwanda,  RDC), le Burundi, a connu une période d’instabilité politique qui a pratiquement plombé son économie.
Aujourd’hui, plus que jamais, ce pays, se sent résolu à relever un défi qui y va de la survie de son économie.
Le climat  des affaires d’alors, puisque  instable, empêchait véritablement d’axer les politiques sur la réorganisation du système des marchés, mais cependant, il présente une   aubaine pour  le pays de s’être repris en main.
En effet, selon la source officielle PANA, le Burundi est déterminé à œuvrer, dans un délai qui était de trois mois, aujourd’hui reconduit à deux jours, pour une série d’allègements des politiques à la fois administratives et offreuses d’opportunités de marchés.
Les grandes lignes de cette présente information, soulignent une volonté de la part des dirigeants à baisser le coût des dossiers d’agrément  des entreprises aspirantes à l’investissement sur le marché Burundais. Cette  proposition est du ressort d’une structure  de réflexion qui opère depuis le novembre dernier.
Selon le classement mondiale « doing  business » 2010, fait par la banque Mondiale, le Burundi viendrait en 181ème position sur un ensemble  de 183 pays classés. Ce classement sous entendrait que  le Burundi est l’espace où l’octroi de facilités d’affaires  aux opérateurs économiques demeure très bas.
Très souvent en quête d’argent, les administrateurs publics  retardent le processus sous prétexte de corruption.    .
Ce manque d’efficacité des employés de l’Etat pourrait engendrer des dommages consistants sur l’appareil économique du pays, alors, l’heure se trouve encore à la vigilance et à une attention particulière pour le travail, surtout quant on sait que le pays se classe parmi ceux les plus pauvres au monde .