Le Tchad se dote d’un centre d’étude dédié au radicalisme et au djihadisme

Le gouvernement tchadien a inauguré ce mardi 30 janvier, son premier centre d’étude dédié à la lutte contre la radicalisation et le djihadisme.

Dénommé Centre d’étude pour le développement et la prévention de l’extrémisme violent (CEDPE), la nouvelle institution logée dans la capitale, N’djamena, a pour objectif de contribuer à la «prévention» de l’extrémisme au sein de la jeunesse, y compris les enfants en bas âge. Il sera également utile dans la «déradicalisation»

Créé par un groupe d’intellectuels tchadiens indépendants travaillant sur l’extrémisme politique, le CEDPE se veut également un laboratoire d’études et de recherches, avec des organes de communication, dont une revue, et «un moyen de lutter contre le terrorisme».

Malgré la poussée djhadisme dans le Sahel ces dernières années, le Tchad est jusqu’à présent resté relativement épargné par leurs attentats, qui touchent de nombreux pays voisins. Seules ses forces déployées autour du lac Tchad pour combattre les djihadistes nigérians de Boko Haram, sont régulièrement la cible d’attentats-suicides.

Le Tchad fait partie des cinq pays engagés dans la Force antiterroriste G5 Sahel, avec le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie. Déjà opérationnelle, cette force constituée de soldats des cinq pays engagés, s’est donnée pour objectif, de combattre le terrorisme dans le Sahel, et prendre, progressivement, la relève des forces étrangères en mission dans cette zone du continent africain.