Maroc-Pédophilie : Après la tempête retour au calme

audience-roi-familles-victimesLa vague de protestations qui a suivi la libération du pédophile espagnol Daniel Galvan Fina s’est rapidement estompée grâce à des mesures courageuses et inédites du Roi Mohammed VI.
Le pédophile espagnol a été condamné pour viol sur onze enfants mineurs à 30 ans de réclusion criminelle qu’il purgeait depuis 18 mois dans une prison à Kénitra au nord de Rabat.
Tout a commencé à l’occasion de la visite officielle du Roi Juan Carlos 1er d’Espagne du 15 au 17 juillet dernier au Maroc.
Le pédophile Galvan Fina a bénéficié par erreur d’une grâce royale accordée à 48 détenus espagnols qui purgeaient leur peine dans des geôles marocaines. Dès sa libération, Daniel Galvan a quitté le Maroc en direction de la ville espagnole de Murcie, où il a été de nouveau appréhendé par la police et placé en détention.
C’est une affaire très sensible mais qui a été gérée avec grande habileté par le Roi Mohammed VI en personne. Le souverain marocain a d’abord annulé la grâce accordée au pédophile multirécidiviste  Galvan Vina et exigé l’ouverture d’une enquête approfondie. Celle-ci s’est soldée par le limogeage du directeur de l’administration pénitentiaire, Hafid Benhachem, tenu pour être le principal responsable des erreurs administratives ayant  conduit à la libération de Daniel Galvan.
Constamment à l’écoute de son peuple et de ses citoyens, le Roi Mohammed VI devenu très populaire peu après son intronisation en 1999, a tenu même à recevoir mardi dans son palais à Rabat, les familles des enfants victimes du pédophile gracié par erreur, afin de leur témoigner sa « compassion » et son « empathie à l’égard de leurs souffrances « , indique le Palais royal dans un communiqué.
D’ailleurs une manifestation qui était prévue à Casablanca, la capitale économique du royaume, a pu rassembler à l’appel des militants du mouvement du  20 février, tout au plus, 2000 personnes de divers horizons.
Ainsi, le monarque marocain a de nouveau fait preuve de grande intelligence et d’habileté politique pour étouffer la colère de ses citoyens contre la libération du pédophile espagnol, comme lors des manifestations ayant éclaté partout dans le pays à partir du 20 février 2011 dans le sillage du printemps arabe pour réclamer des réformes et plus de démocratie et de justice.