Le FMI affirme sa confiance à l’économie du Malawi

Le Fonds Monétaire International a affirmé son optimisme envers l’économie malawite en dépit de la croissance fragile et du risque de récession qui plane sur ce pays d’Afrique australe. Les économistes de cette institution réunis à Tokyo dans le cadre d’une réunion mixte de la banque mondiale et du Fonds Monétaire International, sont convaincus que l’économie du Malawi pourrait rebondir l’année prochaine si les reformes engagées actuellement sont maintenues. Cette réunion qui regroupe des banquiers et des ministres, traite des questions d’intérêt mondial, y compris les perspectives économiques globales, la stabilité financière et l’éradication de la pauvreté. Les politiques budgétaires et monétaires adoptés par le gouvernement malawite sont censés contenir l’inflation et soutenir la croissance. Les autorités du pays ont en effet pris des mesures énergiques pour lutter contre la pénurie de devises. Elles ont mis en place un programme visant à concilier la nécessité de réduire l’inflation à l’augmentation des dépenses sociales. En diagnostiquant l’économie malawite, le FMI  a  observé que les récentes politiques mises en œuvre par les autorités financières vont aider à stimuler les recettes d’exportations et à constituer les réserves internationales pouvant protéger le pays contre des chocs extérieurs. Les analystes nationaux pensent également que ces nouvelles reformes renforceront la gestion des finances publiques et amélioreront le climat des affaires. L’administration dirigée par la présidente Banda a adopté un régime de taux de change flexible et un mécanisme d’ajustement automatique des prix des carburants. Par ailleurs, le conseil d’administration du FMI a octroyé il y a quelques jours un prêt de 156 millions de dollars US pour encourager les mesures de reformes et soutenir parallèlement l’intensification de programmes publics de protection sociale.

Le Malawi était représenté aux assises de Tokyo par son ministre des finances et de la planification, ainsi que par son gouverneur de la banque centrale.