Mozambique : développement du secteur minier

Mozambique développement du secteur minierLes autorités du Mozambique comptent investir plus de 20 millions de dollars dans l’industrie de l’extraction minière. L’information a été rendue publique par le dernier rapport du consultant international Ernst & Young. Cette injection massive de fonds permettra de développer le secteur et booster son activité économique. Cette décision s’explique au vu des nombreux projets miniers lancés à travers le pays. Pour la plupart, ces projets seraient encore en phase de prospection. D’après les résultats provisoires,  le pays aurait un potentiel minier non-négligeable, particulièrement dans le secteur du Charbon. Les projets phares qui suscitent beaucoup d’espoir à ce jour sont la production de charbon des mines de Tete au nord-ouest du pays, la valorisation des sables lourds de Nampula au nord ainsi que l’exploitation du gaz naturel et des pierres précieuses, toujours au nord du pays. Selon le rapport, plus d’investissement suivront mais l’exploitation des ressources minières est loin d’être suffisante pour le pays. Il faudrait également mettre en place des mécanismes de traitement et de transformation sur place dans le but d’apporter de la valeur ajoutée aux bruts. En effet, un des schémas classiques observés en Afrique reste l’exportation des bruts. Cette politique de facilité pour les gouvernants représente un manque à gagner considérable pour l’économie du pays.

En effet le développement d’une industrie de transformation permettrait la création d’emplois, développerait le savoir faire locale et contribuerait efficacement à la redistribution des richesses du pays. Outre le secteur minier, le pays s’est également lancé dans un vaste programme agricole, en partenariat avec le G8. Maputo et ses partenaires ont décidé d’augmenter la productivité agricole en portant son taux de croissance à au moins 6%. Les financements des pays membres du G8 s’inscrivent dans le cadre du plan stratégique de développement du secteur agricole (PEDSA) en Afrique, pour une enveloppe de 4 milliards de dollars.