Les autorités en charge des Transports au Bénin s’attendent à une aggravation du bilan de l’accident survenu ce 17 aout, quand un «bus est tombé dans le fleuve Ouémé à Thio, dans le centre du pays, faisant un mort et 44 disparus».
Alassane Seidou (ministre béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique) a très tôt fourni des détails pratiques autour de ce drame. Ses services techniques ont ainsi précisé que ce 17 aout, «aux alentours de minuit, un bus d’immatriculation malienne en provenance de Lomé (Togo), à destination de Niamey (Niger) et transportant 54 passagers, a chuté dans le fleuve Ouémé à Thio».
Les services du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ont davantage indiqué que le conducteur du bus «a perdu le contrôle de son véhicule après avoir violemment heurté la rambarde du pont sur le fleuve Ouémé, avant d’échouer au fond de l’eau». Un scenario qui augure un nombre élevé de nouvelles pertes en vies humaines à dénombrer après le premier bilan officiel de cet accident.
«Neuf rescapés ont été évacués dans un état stable vers un hôpital local. Le Gouvernement présente ses condoléances à la famille du passager mort, exprime toute sa solidarité aux autres passagers et à leurs familles, puis rassure l’opinion publique que les diligences sont en cours pour retrouver les disparus, et élucider les circonstances de ce malheureux évènement», a complété l’Etat béninois.
Ce nouveau drame sur les routes ouest-africaines est symptomatique de l’état du parc des véhicules circulant entre les Etats, de l’insécurité routière permanente sur ces voies, ou encore de la faiblesse de la répression de la délinquance routière sur ces voies très usitées par les citoyens ouest-africains (plus que les trains et les avions) pour la circulation des biens et services.