Après Bahreïn, le Roi du Maroc est attendu ce mardi au Qatar

m6-bahrainLe roi du Maroc Mohammed VI est attendu ce mardi au Qatar, au terme de sa visite officielle lundi à Manama (Bahreïn), rapporte l’agence de presse qatarie (QNA).

Ces visites de travail que le souverain marocain effectue dans plusieurs pays de la région, à l’issue du sommet Maroc-CCG, le 20 avril à Ryad (Arabie Saoudite), ont pour objectif de consolider la coopération bilatérale et multilatérale entre le royaume chérifien et les pays de la région dans divers domaines notamment économique et politique.

L’agence qatarie précise qu’au cours de sa visite au Qatar, le Roi Mohammed VI aura des entretiens avec l’Emir, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, axés sur divers volets de la coopération bilatérale et les questions d’intérêt commun au plan arabe et international.

Le roi du Maroc, rappelle-t-on, a eu lundi au palais «Sakhir» dans le gouvernorat méridional de Bahreïn, des entretiens avec le roi Hamad Ben Issa Al Khalifa, en présence des princes Moulay Rachid et Khalifa Ben Salman Al Khalifa ainsi que de plusieurs ministres des deux pays.

A l’issue de ces entretiens, les deux Souverains ont présidé la cérémonie de signature de trois conventions de coopération bilatérale. Il s’agit d’un protocole portant modification de l’accord de non double imposition et de lutte contre l’évasion fiscale, signé le 7 avril 2000, d’un programme d’exécution de l’accord de coopération dans le domaine des waqfs et des affaires islamiques, sur les années 2016, 2017 et 2018 et d’un protocole de coopération entre l’Institut supérieur de la magistrature du Maroc et l’Institut des études judiciaires et juridiques du Bahreïn.

Le roi Mohammed VI a entamé cette tournée le mercredi 20 avril à Ryad, où il a participé au premier Sommet Maroc-Pays du CCG. Les travaux de ce sommet, ont été sanctionnés par un communiqué conjoint, dans lequel les dirigeants des six pays membres du Conseil de coopération du Golfe ont réaffirmé leur ferme soutien au royaume dans le dossier du Sahara qui l’oppose au Polisario, soutenu par l’Algérie.