COP22 : Rencontre préparatoire pour l’adoption de la Déclaration de Marrakech

cop22-imageLe Pavillon Maroc de la 22ème Conférence des Parties (COP22) qui se tient depuis le 7 novembre à Marrakech (centre-sud du Maroc), accueillait en milieu de semaine, un Side Event destiné à préparer l’adoption, le 14 novembre prochain, de la Déclaration de Marrakech sous le signe : «Instaurer la soutenabilité, la stabilité et la sécurité en Afrique ».

Pour l’occasion, un panel d’experts était présent, pour échanger sur le thème : « Migration, résilience et santé », en passant en revue les moyens de résoudre les risques multidimensionnels liés au changement climatique sur le continent.

S’exprimant à l’ouverture de ce Side Event, le Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a insisté sur la nécessité d’orienter l’action durant la COP22, vers les moyens de répondre aux causes profondes et climatiques de l’instabilité, le développement et la sécurité en Afrique.

« La Déclaration de Marrakech et son plan d’action, seront propices aux efforts visant à aider le continent à évoluer de la vulnérabilité au changement climatique vers la résilience », a-t-il affirmé.

En effet, à Marrakech, un plan d’action intitulé « 3S Plan d’action pour l’Afrique », sera adopté au cours d’une conférence ministérielle africaine le 14 novembre. Ce plan d’action qui accompagnera la Déclaration de Marrakech, vise entres autres à stabiliser les zones propices aux migrations et à la radicalisation en prévenant la dégradation environnementale, ainsi qu’à combattre l’influence des mouvements terroristes et du trafic d’être humain, en renforçant la veille et la gestion des ressources naturelles abandonnées.

Ce Side Event s’est tenu mercredi, troisième jour de la COP22, à l’initiative des gouvernements marocain et sénégalais et de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCFD), en partenariat avec World Wildlife Fund (WWF), le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), le Centre international pour le développement des politiques migratoires (CIDPM) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).