Anniversaire de la Marche verte: Le Roi Mohammed VI affirme que « pour le Maroc, son Sahara n’est pas à négocier »

Le 46è anniversaire de la Marche verte intervient dans un contexte marqué par de nombreux acquis, ainsi que par une « dynamique positive imparable » de la question du Sahara marocain, a affirmé samedi le Roi Mohammed VI, qui s’est félicité de voir « croître et s’amplifier le soutien concret » au Maroc, tout en assurant que « pour le Maroc, son Sahara n’est pas à négocier ».

En fait, si le Maroc engage des négociations, « c’est essentiellement pour parvenir à un règlement pacifique de ce conflit régional artificiel », a souligné le Souverain marocain dans un discours adressé à la Nation à l’occasion de l’anniversaire de la Marche Verte, qui s’est traduit par la libération du Sahara du colonialisme espagnol en 1975. 

Sur cette base, le Roi Mohammed VI a réaffirmé l’attachement du Maroc au processus politique conduit par l’ONU et renouvelé au Secrétaire général des Nations unies, António Guterres et à son envoyé personnel, le soutien total pour les efforts qu’il déploie afin que soit relancé le processus politique dans les plus prompts délais. 

A ce propos, le Souverain marocain a insisté sur la nécessité de se conformer aux paramètres définis par les résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007 et qui ont été consacrés dans les rencontres tenues à Genève, sous l’égide des Nations Unies.

Tout en se félicitant de la décision des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de celle de plus de 24 pays d’ouvrir un consulat à Laâyoune ou à Dakhla, le Roi Mohammed VI a indiqué que cette orientation « affermit le caractère irréversible du processus politique en marche : il est voué à mettre en place une solution définitive fondée sur l’Initiative d’autonomie, sous souveraineté marocaine ».

A l’adresse de ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes, le Roi du Maroc a affirmé que le Royaume n’engagera avec eux aucune démarche économique ou commerciale qui exclurait le Sahara marocain.