La Commission européenne a mis à jour la liste des juridictions à haut risque en matière de criminalité financière, ajoutant l’Angola et neuf autres pays tiers à cette classification. L’objectif est de renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Selon le communiqué publié aujourd’hui, cette actualisation vise à « renforcer la vigilance dans les transactions impliquant ces pays » et à « protéger le système financier de l’UE ». Les nouvelles juridictions inscrites sont : Angola, Algérie, Côte d’Ivoire, Kenya, Laos, Liban, Monaco, Namibie, Népal et Venezuela.
En revanche, plusieurs pays ont été retirés de la liste : Barbade, Gibraltar, Jamaïque, Panama, Philippines, Sénégal, Ouganda et Émirats arabes unis.
La liste repose en partie sur les évaluations du Groupe d’action financière (GAFI), l’organisme international chargé de fixer les normes en matière de lutte contre les flux financiers illicites. La Commission européenne affirme avoir mené une analyse technique approfondie avant cette mise à jour.
Parmi les pays déjà présents sur la liste figurent l’Afghanistan, l’Iran, la Corée du Nord, le Nigeria, la Syrie, ou encore le Yémen.
La commissaire européenne en charge des Services financiers, Maria Luís Albuquerque, a souligné que cette liste « reste un outil essentiel pour préserver l’intégrité du système financier européen ».
L’entrée en vigueur de cette mise à jour est soumise à l’approbation sans objection du Parlement européen et du Conseil.