Hermann Immongault (ministre gabonais de l’Intérieur) a lancé ce 16 septembre à Libreville le début de la campagne électorale pour les élections législatives 2025 couplées aux élections locales programmées sur le 27 septembre (pour le premier tour) et le 11 octobre (pour le second tour).
En vertu de la loi électorale du pays, cette campagne a débuté à zéro heure ce 17 septembre. Elle prendra fin le 26 septembre à minuit, a indiqué le ministre Immongault.
Ces élections sont «qualifiées d’historiques par les autorités gabonaises». Elles marqueront la fin de la Transition politique ouverte après le coup d’Etat du 30 août 2023. Ces prochains élus remplaceront les députés et sénateurs de la Transition désignés par les auteurs du putsch du 30 aout 2023. Au total, pour le compte des législatives, 1.600 candidats titulaires et suppléants briguent 145 sièges de députés dont deux réservés pour la première fois aux Gabonais de l’étranger (l’un pour ceux vivant en Afrique, et l’autre pour ceux qui résident hors du continent).
17.000 candidats se positionnent pour les locales 2025 pour devenir Conseillers municipaux ou départementaux. Ces Conseillers éliront au suffrage indirect les prochains Maires, présidents des Assemblées départementales et surtout les Sénateurs.
Une vingtaine de partis politiques sont en lice pour ces scrutins combinés dont le Parti démocratique gabonais (PDG, ex-parti unique de 1969 à 1990) et l’ UDB (Union démocratique des bâtisseurs) fondée par l’actuel
Président Brice Clotaire Oligui Nguema (élu début 2025 pour un septennat). De nombreux candidats indépendants sont aussi annoncés à ces élections censées asseoir une nouvelle ère démocratique post-Bongo. 1.500 observateurs nationaux et internationaux sont accrédités pour cette double élection, le dépouillement se déroulera en présence des observateurs et de la presse, a tenu à rappeler Hermann Immongault.