Le continent africain se prépare à la «Conférence NewSpace Africa» prévue en avril 2026 à Libreville

L’ambassadeur Jonathan Pratt, haut responsable du Bureau des Affaires africaines des USA, a convoqué ce 16 décembre à Washington, une réunion de formation technique et réglementaire «États-Unis-Afrique sur l’espace, première d’une série de formations techniques et réglementaires organisées en prévision de la tenue de la «Conférence NewSpace Africa» du 20 au 23 avril 2026 à Libreville, la capitale gabonaise.

Jonathan Pratt a précisé que les États-Unis entendent donner aux pays d’Afrique «les moyens de mettre en place des programmes spatiaux locaux, financièrement robustes et alignés sur les normes internationales, et non dépendants, opaques ou contrôlés par des acteurs extérieurs».

Les représentants des Agences spatiales de plusieurs pays africains ont pris part activement à la réunion internationale tenue hier mardi à Washington. Il s’agit du Sénégal, l’Angola, Ile Maurice, Djibouti, Nigeria, Kenya, Botswana, Gabon, Éthiopie, Namibie, Rwanda et Égypte.

Du côté américain, des représentants du Département de la Guerre, du Département du Commerce et de la FCC (Commission fédérale des communications) ont également assisté à cette concertation sur la prochaine Conférence de Libreville.

Cette réunion marque la première étape de l’approfondissement de la «diplomatie spatiale des États-Unis sur le continent africain, qui compte désormais plus de 60 satellites en orbite», précise la diplomatie américaine.

Les parties ayant pris part aux débats de cette réunion, ont convenu de «renforcer leur coopération afin de promouvoir une exploration spatiale responsable et de collaborer de manière transparente et ouverte». Une concurrence rude est en cours dans le domaine spatial en Afrique entre plusieurs puissances mondiales, notamment la Russie, les USA et la Chine.