Les accidents de la route coûtent à l’Afrique du Sud 10% de son PIB

Les accidents de la route coûtent à l’Afrique du Sud 10pc de son PIBL’Afrique du Sud paye chaque année une note salée pour ses accidents de la route. L’Etat débourse actuellement 34,6 milliards de dollars, soit l’équivalent de 10% de son produit intérieur brut (PIB). C’est ce que révèlent les résultats d’une évaluation sur le coût des accidents de la circulation rendue publique par le ministère sud-africain des transports, précisant que le pays enregistre en moyenne 11.000 morts chaque année dans plus de 500.000 accidents de la route.

Les conséquences économiques évaluées incluent les coûts sociaux ainsi que les dépenses de santé liées aux accidents. Aux dires des experts, les causes premières à l’origine de cette situation alarmante, sont l’alcool aussi bien chez les conducteurs que chez les piétons et l’excès de vitesse.

Selon la Société de Gestion du Trafic routier (RTMC), le nombre des accidents durant les 45 derniers jours a été plus élevé que la moyenne, il serait d’environ 1500. Parmi ces victimes le rapport évalue à 40% la proportion de piétons touchés pour cause d’alcoolisme.

Une autre cause importante mais non-signalée dans le communiqué, serait liée à des calamités naturelles et à des intempéries.

Pour l’heure, malgré les efforts déployés par les autorités sud-africaines, la société civile et le secteur privé, les accidents de la route restent en hausse. Par rapport aux taux de mortalité lié aux accidents de la route en Afrique, celui de la première puissance économique du continent noir, reste élevé avec une moyenne de 34 décès pour 100.000 habitants.

Selon les observateurs, cet écart serait du à l’étendu du réseau routier ainsi qu’à l’état des routes qui sont bien meilleures qu’ailleurs dans les autres pays du continent.

Cependant d’autres pays africains tels le Cameroun ou le Maroc affichent des niveaux élevés du nombre des accidents de la route. Le gouvernement sud-africain a lancé une vaste campagne pour réduire ces accidents, avec pour objectif, la réduction par deux, d’ici 7 ans, du nombre actuel des accidents de la circulation.