La Guinée s’apprête à élire son président le 28 décembre 2025, au terme d’une campagne marquée par la présence de neuf candidats aux profils variés. Parmi eux figure Mamadi Doumbouya, chef de l’État depuis le coup d’État de septembre 2021, qui se présente comme candidat indépendant sous le slogan « Bâtir ensemble », avec la promesse d’assurer la continuité et de faire de l’emploi des jeunes et du secteur minier des priorités.
Face à lui, plusieurs figures politiques expérimentées. Abdoulaye Yéro Baldé, ancien ministre et économiste, met l’accent sur l’éducation et souhaite tripler son budget. Makalé Camara, ancienne cheffe de la diplomatie guinéenne, est la seule femme candidate et entend faire de cette singularité un atout. Elhadj Bouna Keita, entrepreneur et leader du Rassemblement pour une Guinée prospère, défend un programme axé sur la croissance économique et la transformation industrielle.
D’autres candidats misent sur des thématiques institutionnelles et sociales. Abdoulaye Kourouma, déjà candidat en 2020, place la justice et la confiance dans les institutions au cœur de son projet. Faya Lansana Millimouno, ancien universitaire et leader du Bloc libéral, revient dans l’arène présidentielle dix ans après sa dernière candidature, avec un discours réformateur. Mohamed Nabé, financier de formation, fait de la réconciliation nationale le socle du développement.
La liste est complétée par Mohamed Chérif Tounkara, opérateur économique axé sur l’emploi des jeunes, et Ibrahima Abé Sylla, ancien ministre de l’Énergie, qui promet de poursuivre les réformes engagées.
Cette diversité de profils illustre les enjeux multiples d’un scrutin crucial pour l’avenir politique et institutionnel du pays.
