Les autorités du Cameroun ont procédé, ce mercredi 1er juin, au rapatriement volontaire, de 300 réfugiés originaires de la République Centrafricaine (RCA).
Ces personnes avaient fui leur pays au moment des violences provoquées par l’instabilité sociopolitique et avaient trouvé refuge dans le camp de Gado-Badzéré, situé dans la région camerounaise de l’Est, frontalière avec la République de Centrafrique (RCA).
Leur rapatriement souhaité a été organisé par le gouvernement camerounais, sous la coordination du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a indiqué sur la radio publique CRTV, avoir remis à chacun de ces réfugiés centrafricains, et au nom du gouvernement, «un viatique constitué d’effets de première nécessité et de vivres».
Ces rapatriements volontaires de réfugiés sont régis par un « Cadre juridique» signé en juin 2016 par le Cameroun, la Centrafrique et le HCR. Ce texte prévoit que «le caractère libre et volontaire du rapatriement doit être vérifié pour toutes les personnes impliquées dans les opérations qui seront mises en œuvre. Ceux parmi les réfugiés centrafricains qui ne se sentiront pas prêts à regagner leur pays d’origine, conserveront leur statut de réfugiés et la protection des autorités camerounaises».