Congo (Brazza) : crash d’avion

La réputation du secteur d’aviation africain vient de prendre un nouveau coup dur avec le dernier crash qui a fendu le ciel de Brazzaville. Cette énième catastrophe vient confirmer ce que plusieurs observateurs ne cessent de répéter sur la fiabilité des systèmes de sécurité dans les aéroports d’Afrique centrale. Un crash d’avion a eu lieu dans le secteur de Makazu, aux voisinages de l’aéroport international de Maya-Maya. Pour l’heure les informations officielles font état de 30 personnes décédées et plusieurs blessés. Selon certains témoins de la catastrophe, l’avion a été frappé par la foudre alors qu’il amorçait son atterrissage à l’aéroport international de maya maya. Un expert sur place affirme que les conditions météorologiques ayant conduit au crash étaient connues de tous. Une enquête a été diligentée pour déterminer les causes précises du crash. Les autorités aimeraient savoir si le crash était évitable et comment prévenir des telles tragédies. Les six membres en charge de la marchandise ont tous été tués, et parmi les victimes on compte des habitants du quartier où le crash a eu lieu. Les boites noires du cargo Iliouchine T76 ont été récupérées et les écoutes de conversation entre la tour de contrôle et les pilotes sont en cours de décryptage. L’appareil en question était destiné au transport de marchandises, lors du crash l’avion transportait plusieurs marchandises de l’entreprise congolaise Aéroservice ainsi que quatre autres véhicules.

 Aux dires du ministère arménien des affaires étrangères, l’avion cargo était immatriculé en Arménie et appartenait à la compagnie arménienne Rij Airways, orientée vers le transport de fret. Il y a quelques semaines seulement Brazzaville lançait une nouvelle compagnie Ecair qui avait pris toutes les précautions pour jouir d’une bonne réputation. Bien que le crash ne soit probablement pas lié au seul entretien des avions et à l’aiguillonnage de la tour de contrôle, cette catastrophe aura quand même un impact négatif sur tout le secteur aérien du pays.