Egypte : Promesses d’importants investissements des monarchies du Golfe

conference-charam-cheikhL’Egypte a ouvert vendredi à Charm el-Cheikh une conférence économique internationale dans le but d’attirer des capitaux étrangers. D’entrée de jeu, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis (EAU) et le Koweït se sont engagés, chacun, à investir prochainement 4 milliards de dollars dans le pays des pharaons, soit un total de 12 milliards de dollars pour ces trois monarchies qui ont vraiment démontré être aux côtés de l’Egypte dirigée par Abdel Fattah al-Sissi.

Depuis que ce dernier a évincé l’ex-président égyptien Mohamed Morsi, ces trois pays du Golfe n’ont cessé d’injecter des milliards de dollars en Egypte. Et, à l’occasion de cette conférence, ces monarchies ont fait de même en annonçant leurs aides ou investissements. Cette rencontre au sommet vise à attirer des investissements étrangers dans le but de relancer l’économie égyptienne qui est en pleine difficulté en raison notamment de l’instabilité politique que le pays connaît depuis la chute du régime d’Hosni Moubarak en 2011.

Plus précisément, c’est l’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah qui a, en personne, annoncé des investissements à hauteur de 4 milliards de dollars en faveur de divers secteurs de l’économie égyptienne. Pour ce qui est de l’Arabie Saoudite, le prince héritier Moqren ben Abdel Aziz s’est chargé d’annoncer 4 milliards de dollars d’aides pour le même pays. Il a précisé qu’un milliard de dollars seront virés à la Banque centrale et les trois milliards restants seront versés sous forme d’investissements du secteur privé saoudien dans divers projets et d’aides au développement par l’intermédiaire du Fonds saoudien pour le développement. Enfin, le vice-président et Premier ministre émirati, Mohammad ben Rached al-Maktoum, a annoncé une aide supplémentaire de 4 milliards de dollars en faveur de l’Egypte répartie équitablement, d’un côté, en un dépôt de deux milliards de dollars à la Banque centrale et, de l’autre, une injection de la même somme dans l’économie égyptienne afin de la stimuler.