Sous l’influence des entreprises pétrolières, l’Afrique du sud veut entreprendre l’exploitation des gaz schistes pour régler son déficit énergétique. Si cette action est entreprise, elle devrait s’opposer au moratoire sur l’exploitation du gaz schiste émise par le département des ressources minérales. Cependant les responsables des ministères de l’énergie et de l’environnement semblent déjà donner leur soutien à la reprise de la prospection. En effet le groupe Shell a récemment publié une étude stipulant que l’Afrique du sud possède des réserves des gaz capables de couvrir tous les besoins énergétiques pour les 400 années à venir. L’exploitation du gaz schiste pourrait couvrir la moitié de la production actuelle d’énergie et permettre au pays de se passer du charbon, incriminé dans le processus de réchauffement climatique. L’exploitation du gaz créerait également de l’emploi dans un pays où le chômage a atteint 25% et où le président de la république a pris l’engagement de le réduire. En outre la technologie devant permettre l’exploitation et la production de ce gaz existent déjà. Il ne reste plus qu’aux multinationales de ce secteur à présenter des gages afin d’éviter l’opposition de la population et des organisations écologiques. Par ailleurs, les opposants à ce programme ne semblent pas baisser les bras. Ils comptent entreprendre une contre-expertise afin de prouver les dangers d’une telle exploitation. L’exploration entraînera en effet un forage en sous-sol avec les risques de pollution de la nappe phréatique à cause des rejets des toxiques.
Les partisans de l’exploitation et le gouvernement sud-africain assurent que la production de gaz est beaucoup moins coûteuse que le programme nucléaire et générera environ 8 milliards d’Euros à l’Etat et 70 000 emplois permanent d’ici 25 ans.