Zimbabwe : l’agriculture dans l’économie nationale

325b6e295c96c2654f6b02ef0009a68a_LUn danger guète l’économie zimbabwéenne, celui de la déperdition de certains secteurs économiques au profit d’un seul, le secteur minier.

Depuis la relance de l’activité minière, un engouement sans égal caractérise les politiques économiques du pays qui se concentre principalement sur son sous-sol. L’exportation minière a tiré la croissance économique vers le haut et les apparences d’un arbre macroéconomique plus viables cachent derrière ses grandes feuilles un risque latent de déliquescence. Le premier secteur qui en fait le frais est celui de l’agriculture. Autre fois fierté de cette nation africaine et pilier de l’économie nationale, l’agriculture a été progressivement délaissée par les autorités. Ajouter à ce désintéressement la cassure qui s’est présenté dans le secteur après la dépossession des terres agricoles aux fermiers blancs, Harare doit rapidement reprendre en charge son activité agricole.

Selon les cultivateurs, l’Etat n’a plus présenté une politique agricole cohérente depuis quelques années. Alors que le pays est en pleine période électorale, les analystes s’interrogent sur la place que les différents partis accordent réellement à la diversification économique du pays. En effet, en faisant une focalisation sur le secteur minier, le Zimbabwe est entrain de s’exposer à une forte dépendance de l’économie nationale sur un seul secteur de production. Avec un tel modèle économique, le pays s’expose donc à une forte instabilité lié à la volatilité des cours des produits miniers. les observateurs encouragent donc les différents partis qui veulent se présenter aux élections présidentiels à présenter un programme agricole claire, avec des objectifs précis à atteindre et accompagné d’un mécanisme de contrôle efficace.

Tous parlent d’agriculture mais aucun ne présentent une reformes satisfaisante, répondant aux besoins de actuels du secteur.