Sommet UA-UE d’Abidjan : Le Maroc ne pratiquera pas la politique de la chaise vide

Le prochain sommet Union Européenne-Afrique qui se tiendra les 29 et 30 novembre à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, pourrait voir la présence d’une représentation du «plus haut niveau» pour le Maroc, même si ladite République sahraouie (RASD) y sera également représentée, a-t-on appris de sources concordantes à Rabat.

La probabilité que la délégation officielle marocaine soit conduite par le roi Mohammed VI en personne n’est pas exclue. Selon certains médias, une délégation marocaine de précurseurs est déjà à pied d’œuvre à Abidjan, où elle s’est rendue pour préparer l’éventuel déplacement royal,.

En effet, confie-t-on à Rabat, si l’objectif stratégique pour le Maroc, demeure d’en finir avec cette «aberration historique» que constitue aux yeux des dirigeants marocains, la présence de ladite «RASD» au sein de L’Union Africaine (UA), il n’est plus question de pratiquer comme avant, la politique de la chaise vide lors des futurs sommets africains auxquels participeraient les indépendantistes sahraouis, encore moins de se laisser entraîner «dans des combats tactiques subalternes», lesquels risquent de placer les amis africains du Maroc dans une position délicate.

A Abidjan, la diplomatie marocaine se dit d’autant plus «sereine» dans la mesure où Bruxelles a annonce ce mercredi que l’Union Européenne ne reconnaît pas et ne reconnaîtra la prétendue république sahraouie à l’occasion de ce sommet où elle est invitée par le président de la commission de l’Union africaine.

« L’UE ne reconnaîtra pas la RASD même si elle participe au Sommet euro-africain » prévu les 29 et 30 novembre à Abidjan, la capitale de Côte d’Ivoire, a assuré mercredi dernier à Bruxelles, la porte-parole de la politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne, Catherine Ray.
Et cette dernière d’expliquer « toute participation à ce sommet, comme c’est le cas pour toutes les réunions internationales de cette nature, ne constitue pas une modification de la position de l’UE concernant la non-reconnaissance de la RASD ».