Le Président nigérian, Bola Ahmed Tinubu a annoncé ce dimanche 23 novembre, «le sauvetage et la libération d’au moins 89 victimes enlevées au début de la semaine» écoulée dans le centre du pays qu’il dirige.
Parmi les victimes qui ont recouvré la liberté, «figurent 38 fidèles (chrétiens) kidnappés pendant un office religieux à Eruku (dans l’Etat de Kwara), et au moins 51 élèves (catholiques) enlevés dans une attaque contre une école au Niger» le 21 novembre dernier, a détaillé Bola Tinubu dans un communiqué officiel.
Au moins «315 élèves et enseignants auraient été pris en otage par les terroristes, qui ont frappé l’école St. Mary’s, dans la zone du gouvernement local d’Agwara (nord-ouest du Nigeria, dans le Delta du Niger)», a indiqué les autorités locales.
Bola Tinubu a justifié la libération des victimes de raps par «plusieurs jours d’opérations coordonnées menées par les services de sécurité nigérianes», des opérations qu’il a personnellement supervisées, après avoir annulé son voyage prévu en Afrique du Sud pour participer au Sommet du G20 à Johannesburg.
«Je tiens à être clair: je ne céderai pas. Chaque Nigérian, dans chaque Etat, a droit à la sécurité. Sous ma direction, nous sécuriserons ce pays et protégerons notre peuple», a promis à cette occasion, le président Tinubu.
Pour joindre l’acte à la parole, le dirigeant du pays le plus peuplé d’Afrique qui compte plus de 230 millions d’âmes, a aussi ordonné aux Policiers chargés d’assurer la sécurité des personnalités de se concentrer sur leurs tâches essentielles.
Dans de nombreux Etats fédérés du Nigeria, en particulier dans des zones reculées, les Forces de l’ordre et de sécurité déplorent régulièrement la faiblesse des effectifs de policiers ce qui ramollit la ceinture sécurité hors des grosses agglomérations urbaines.
Le groupe terroriste Boko Haram, le phénomène des bandits dans plusieurs Etats fédérés et les affrontements entre éleveurs nomades agriculteurs sédentaires sont les défis sécuritaires majeurs auxquels le Nigeria fait face depuis plusieurs années, sans compter les rebelles du MEND dans le Delta du Niger.
