Mozambique : Risque de retour de la rébellion

1791782_3_0ce4_rebelles-touareg-avec-le-drapeau-de-l-azawad_6ec9630f365e19c6965a154807107f97Le mouvement de rébellion du Renamo au Mozambique a procédé à une suspension temporaire de ses  activités dans certaines régions du pays. Après 16 ans de paix, le régime mozambicain et les rebelles du Renamo ont repris les affrontements. Les dirigeants des deux groupes ont laissé entendre mardi qu’ils voulaient éviter une escalade de violence. Ils sont d’accord pour une résolution pacifique des différends qui les séparent malgré les accrochages de ces derniers temps.

 

Depuis les élections qui se sont soldées par la défaite du Renamo et la victoire du Frelimo, une tension vive a toujours subsisté entre les deux parties. L’affaire s’est compliquée quand le gouvernement a lancé lundi dernier une opération qui a conduit à la prise de force de la base militaire du Renamo, obligeant le chef du groupe Afonso Dhakama à prendre la fuite.

En réponse à ce cette action, des éléments du Renamo ont décidé de mener des attaques ,en particulier un poste de police.

Selon les observateurs, les accrochages entre ces belligérants étaient le moyen de démontrer leur  force de frappe ou de nuisance avant de nouvelles négociations. Les rebelles ont annoncé qu’après l’attaque du gouvernement, ils ne respecteront plus les accords de 1992.

La communauté internationale se dit inquiète et appelle les deux parties à la voie du dialogue. Rappelons que la guerre civile entre le Frelimo et le Renamo avait causé environ un million de morts et le pays semblait avoir réussi à dépasser cette tragédie. Bien que l’armée régulière semble avoir une capacité militaire supérieure à celle du Renamo, une résolution militaire du conflit est peu envisageable, parce que la rébellion pourrait se transformer en guérilla.