Bénin : Prévenir les inondations

benin-precipitationsLe Bénin et la Banque Mondiale s’accordent pour prévenir les inondations ; un phénomène qui affecte énormément les Béninois en saison pluvieuse.

A chaque saison des pluies, l’Etat béninois souffre de l’abondance des précipitations qui, outre les bienfaits qu’elles apportent à la terre et aux semences, constituent une menace non seulement pour la circulation des biens et des personnes, mais également pour les habitats des populations.

L’inondation constitue l’une des conséquences les plus redoutées des changements climatiques. Elle fait partie des fléaux les plus dévastateurs qui frappent aujourd’hui la planète.

L’année 2010 a été marquée par un dérèglement perceptible du régime pluvieux dans presque tous les coins du globe. Au Bénin, comme dans de nombreux pays d’Afrique, les pluies de 2010 ont provoqué des inondations aux conséquences dévastatrices.

Ce fléau, qui a touché 55 communes sur les 77, a fait 46 victimes et affecté plus de 680 000 personnes, dont environ 60 000 enfants répartis dans plusieurs communes du pays, a ravagé 600 écoles paralysant ainsi l’éducation de nombreux enfants.

L’analyse de la situation, en rapport avec les risques d’inondations, ressort plusieurs facteurs de risques liés aux contraintes naturelles (existence de bassins versants, de fleuves, de lacs, etc.) et à certains enjeux spécifiques (modes d’occupation et d’exploitation des sols). Ces éléments traduisent une exposition quasi permanente des populations concernées et une forte vulnérabilité des systèmes humains et naturels en raison de l’occurrence de la catastrophe et de son amplification par les variabilités climatiques.

Toutefois, soulignons que la peur de revivre les dégâts causés par les inondations de 2010 est sur le point de ne plus être qu’un mauvais souvenir pour les habitants de plusieurs grandes villes du Bénin en raison de l’action menée par l’Etat, en collaboration avec la Banque Mondiale.

En résumé, les travaux en cours de réalisation et le système d’alerte ont permis d’anticiper les risques liés aux inondations dans les localités vulnérables et par conséquent, les dernières inondations « n’ont causé aucune perte en vies humaines ».