L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a affiché dimanche 7 décembre dans une brève déclaration, sa proximité à l’égard du peuple et des autorités béninoises qui ont essuyé le même jour une tentative de putsch militaire avortée.
«La Francophonie réaffirme sa solidarité avec le peuple béninois et sa disponibilité à accompagner, avec ses partenaires, les efforts visant à renforcer durablement la démocratie et l’État de droit» au Bénin, a écrit l’instance francophone.
«Cette rupture de l’ordre constitutionnel constitue une violation grave des principes démocratiques au cœur des engagements de la Francophonie. La Secrétaire Générale salue la réaction rapide des autorités, qui a permis de rétablir la situation, et appelle au plein respect du fonctionnement régulier des institutions, ainsi qu’à la garantie de la sécurité des populations», a dénoncé et salué Louise Mushikiwabo dans sa Déclaration.
L’OIF a saisi l’opportunité de cette sortie pour déplorer la multiplication préoccupante des ruptures de l’ordre démocratique en Afrique de l’Ouest. Des inconduites qui fragilisent «durablement la stabilité et les institutions de cette sous-région», a fait remarquer cette Organisation forte de 90 Etats et Gouvernements membres.
«Toute prise de pouvoir par la force est incompatible avec les valeurs et les engagements de la Francophonie. Le respect de la Constitution demeure la seule voie légitime», a appuyé dans ce sens la Rwandaise Mushikiwabo. Le Bénin a accueilli ces 3 dernières une série de rencontres francophones de haut niveau dans sa capitale économique, Cotonou.
