Le groupe Lafarge ferme sa succursale en Afrique du sud

Le groupe Lafarge a officiellement émis son souhait de trouver rapidement un repreneur pour ses activités en Afrique du sud dans une transaction qui pourrait aller jusqu’à 800 millions de dollars US. Lafarge est une entreprise française de matériaux de construction et leader dans ce secteur avec un chiffre d’affaires de 16 milliards d’euros. Il se distingue dans trois principales activités qui sont le béton, le ciment et le plâtre. Lafarge a une capacité cimentière de plus de 3 millions de tonnes en Afrique du Sud. Cependant selon les agences de notation Standard & Poor et Moody’s, la succursale sud-africaine du groupe français croupirait sous le poids d’une dette évaluée à 14 milliards au troisième trimestre de cette année. Et pourtant elle trouve du mal à rétablir la rentabilité en raison de la hausse des prix des matières premières, des troubles politiques au moyen orient et des difficultés économiques des Etats-Unis et des pays de la zone euro. En réponse à cette situation, Lafarge a décidé de vendre plus de la moitié de son activité dans le pays de Nelson Mandela. Selon une source discrète, il semble que la société UltraTech Cement du prestigieux groupe indien Aditya Birla soit déjà intéressée par l’offre. UltraTech est le premier producteur indien du ciment, avec une capacité de 52 millions de tonnes. Elle a produit 33 millions de tonnes de ciment au cours de cette année.

Les actions des fournisseurs français de ciment ont dans la foulée, baissée de 1,5 % sur les marchés financiers. Les cessions les plus récentes de Lafarge ont concernée des cimenteries et des centrales à bétons aux Etats Unis et cédées au groupe colombien Cementos Argos