Kenya: l’ère du paiement électronique

This December 9, 2010 photo shows the loEmboîtant le pas à la technologie moderne, la Equity Bank du Kenya vient de passer une commande au près de MasterCard pour la livraison de 5 millions de MasterCard prépayées dans les 18 prochains mois. Il s’agit de cartes à puce qui permettront aux consommateurs kenyans de bénéficier des paiements électroniques sécurisés. Selon le président de MasterCard, l’introduction de cette technologie sur le marché Kenyan permettra d’étendre l’inclusion financière en touchant les populations non-bancarisées et sous-bancarisées. La compagnie aspire à la construction d’une société où les paiements en espèces seront quasi-inexistants. En effet, le paiement électronique présente plus de sécurité et plus de confort aux consommateurs  particulièrement quand les sommes engagées prennent du volume. MasterCard prévoit également la mise en place de service paypass, dès lors les consommateurs ainsi que les commerçants qui le désir pourrait effectuer leurs transactions financières « sans contact ». Par ailleurs MasterCard ne compte pas se limiter au marché kenyan. L’entreprise a déjà planifié sont plan de développement avec le Kenya comme point d’accès, l’Afrique de l’Est comme première zone de développement puis l’Afrique entière. Selon une enquête préalablement mené avant le lancement du projet, le taux d’intégration financière au Kenya serait de 33%. Ce qui représente un chiffre assez élevé par rapport à ses voisins de l’Est de l’Afrique, sauf pour la Tanzanie qui atteindrait environ 56%. Pour Nairobi  l’objectif est de taille. Selon les estimations de la banque centrale, si les institutions et établissements financiers arrivent à bancariser les 12 millions de kenyans qui échappent encore au circuit financier, le système bancaire formel pourrait voir sa masse financière augmenter de près de 3,5 milliards de dollars. Dans la course à la technologie moderne, l’Afrique pourrait bien accéder directement aux phases les plus ressentes de l’évolution en ayant l’occident pour cobaye. Il appartient aux experts et aux autorités africaines de négocier au mieux ce virage de la technologie aux services des finances pour booster son activité économique et doper sa croissance.